Archers du Pays d'Orthe
Le longbow (anglais : arc long) est un arc droit avec une seule courbure, qui peut posséder une fenêtre de tir et un plancher de flèche. Traditionnellement les meilleurs "arcs de guerre" anglais et gallois. Celui-ci était aussi grand que son archer ou yeomen. On tirait alors des flèches en bois et on n'utilisait aucune aide à la visée. Il s'est rendu célèbre pour l'avantage qu'il a pu donner aux troupes anglaises de la Guerre de Cent Ans. À bout portant, cet arc était capable de percer les meilleures Armures de l'époque. On raconte que le yeoman (Un yeoman est un paysan propriétaire de la terre qu'il cultive dans l'Angleterre moderne. Ils forment l'élite villageoise et leur nombre baisse au XVIIe siècle.)pouvait tirer trois flèches avant que la première n'atteigne sa cible. En créant ainsi à plusieurs un nuage de flèches, les Anglais cherchaient à créer la panique. Il a été utilisé jusqu'à la Première révolution anglaise puis remplacé par les mousquets à platine à mèche. Bien que les armes à feux avaient le désavantage d'être longues à charger, elles apportaient un avantage psychologique dû à la fumée et au bruit et surtout le grand avantage de pouvoir être maniées sans entraînement.
L'archerie
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Premiers témoignages C’est en Europe du Nord qu’on a découvert les arcs et les flèches les plus anciens. Les flèches en bois de pin mises au jour à Stellmoor, près de Hambourg, remontent à environ 10 000 ans avant J.-C. Les hampes étaient équipées d’une partie distale amovible et de pointes de silex acérées. Les deux arcs en bois d’orme identifiés à Holmgard (DK) sont plus jeunes d’environ 3000 ans. Flèche de Stellmoor (Allemagne), environ - 9 800 ans
L'origine de l'arc se dilue dans le temps et dans l'espace. Son apparition n'est pas clairement datée dans la préhistoire. Son invention peut être considérée comme commune à plusieurs peuples, puisque sa trace est attestée depuis la plus haute antiquité chez des ethnies vivant sous des latitudes différentes et n'ayant aucune relation entre elles. Il a été utilisé sur tous les continents, l'Australie exceptée, pour la chasse ou pour la guerre
Peinture du Tassili. Femmes assises et chasseurs qui rentrent. Paris, Musée de l'Homme. © dinosoria.com Ces merveilleuses fresques font du Sahara un véritable centre de l’art néolithique. C’est l’un des plus riches au monde. En Europe, c’est en 1903 que l’on découvre en Espagne les premières peintures rupestres du Néolithique. Les peintures sont de petites dimensions. Le thème de prédilection des artistes est la vie au quotidien.
Flèche avec son empennage et carquois d’Otzi. M. Egg, K. Spindler. Die Gletschermumie von Ende der Steinzeit aus den Oetztaler Alpen. Vorbericht. Jahrbuch des RGZM 39,1992.
Pointe de flèche en os. Sutz. Photo Service archéologique du canton de Berne
La flèche : un bien précieux Une flèche parfaitement droite était encore presque plus importante que l’arc lui-même, et l’on consacrait beaucoup de temps à sa fabrication. Il fallait compter au moins une heure de travail pour écorcer, polir et redresser la hampe à la chaleur de la braise. Venait ensuite la confection de la pointe, qui pouvait être en bois, en bois de cerf, en os ou en pierre, et qu’il fallait encore coller avec du brai de bouleau tout comme l’empennage, avant de fixer le tout par une surliure. Afin d’en stabiliser le vol, les flèches étaient munies d’un empennage, équilibrées avec minutie, et leur extrémité était garnie de divers types de pointes dont le tranchant n’avait parfois rien à envier à celui d’une lame de rasoir. Le chasseur de l’âge de la Pierre ne tirait que s’il était certain d’atteindre sa proie, afin de réduire le risque de bris ou de perte de flèches.
Pannes préhistoriques Tous les arcs n’étaient pas confectionnés avec le soin requis et, lorsqu’il n’était pas tendu avec constance, l’arc pouvait se rompre. De nombreux fragments témoignent de tels incidents d’utilisation. Ces arcs ont vraisemblablement été fabriqués par des personnes ne disposant pas encore d’une expérience assez solide, ou simplement peu douées pour les travaux manuels.
Pratiquement tous les arcs néolithiques sont en bois d’if, essence européenne qui se révèle aujourd’hui encore la plus apte à la fabrication des arcs. Pour les hampes de flèches, on choisissait les pousses de la viorne, extrêmement résistantes, ou celles du cornouiller. La valeur de l’expérience La fabrication d’un arc exige beaucoup d’expérience. Les négatifs d’enlèvement laissés par les haches de pierre sur les ébauches d’arcs néolithiques montrent avec quelle adresse les constructeurs savaient manier leurs outils. Les arcs étaient ensuite frottés sur des plaques de grès et polis avec de la prêle jusqu’à ce que leur surface soit parfaitement lisse. Les découvertes de décors de bandes de cuir ou d’écorce, ou encore de poignées de cuir ou de ligatures, restent extrêmement rares.
La "flèche du Parthe" redoutable et meurtrière car tirée à la surprise des ennemis pendant la retraite des archers. L'expression est encore utilisée de nos jours. Les arcs composés concernent le proche orient antique (sumériens, assyriens, scythes, carthaginois, parthes), mais c'est sans doute l'Asie qui fut, avec l'arc sino-mongol, le berceau de l'arc composé (bambou, corne, mûrier), poli, et renforcé de colle et de tendons. C'est l'arc des Huns et des troupes de Gengis Khan, et aussi l'arc des Sarrasins, appelé arc turquois par les Francs au moyen âge, qui est une copie de l'arc sino-mongol. Un grand nombre de croisés périrent sous les flèches sarrasines. L'arc japonais est aussi un arc composé, mais de bambous uniquement, ce qui implique un arc long. En effet, si les Japonais disposaient en abondance de bambous de grande qualité, ils n'avaient pas de bovidés susceptibles de leur fournir cornes et tendons comme en Mongolie ou en Chine. En revanche, leurs connaissances en métallurgie leur permirent de fabriquer une grande variété de pointes et de flèches.Certaines tribus indiennes d'Amérique confectionnaient des arcs droits composites en corne et tendons sur une âme de bois. Si ces arcs n'étaient pas très puissants, ils donnaient en revanche aux Amérindiens la maîtrise exceptionnelle d'un tir rapide et précis qui leur permit, entre autres, sous la conduite du chef sioux Crazy Horse, de défaire le général Custer et ses cavaliers lors de la bataille de Little Big Horn.L'adresse des archers semble avoir été différente selon leur origine, et tous les peuples ne se sont pas montrés également aptes au maniement de l'arc. La supériorité des peuples asiatiques est confirmée par maints témoignages depuis la plus haute antiquité.
Un peu d'histoire Durant des millénaires, l'Homme a dû chasser pour assurer sa survie. Il a utilisé différentes armes comme la sagaie ou le propulseur jusqu'à ce qu'il découvre l'arc (certainement en observant l'élasticité naturelle des matériaux). C'est donc au cours de la préhistoire, probablement à l'époque magdalénienne (au paléolithique supérieur -35000 à -12000) que l'arc a été inventé. Malheureusement, il ne reste que peu de traces permettant de comprendre l'apparition et l'évolution du tir à l'arc. Si de nombreuses pointes de flèches (en pierre, en silex ou en obsidienne) ont été retrouvées, les arcs, en matériaux organiques (en orme, en frêne, en if...) ont disparu. Il est donc difficile de savoir à quelle période l'arc a remplacé le propulseur. Des pointes de flèches de cette époque ont été retrouvées en Afrique du Nord (en Algérie à Bir-el-Ater dans la région de Tebessa - civilisation atérienne). Les arcs les plus anciens datent de 6500 à 6000 av. J.-C. (Mésolithique) et ont été découverts en 1944 dans des tourbières de l'Europe septentrionale (à Holmegaard au Danemark), ainsi que dans des tourbières anglaises et des cités lacustres en Suisse. Des preuves incontestables de l'existence du tir à l'arc au Mésolithique (-10000 ans) sont apportées par des dessins pariétaux de grottes en Espagne.
Un grand merci à tous les Auteurs des textes suivant pour leurs recherches et leurs rédactions
Les caractéristiques e grand arc sont les matériaux utilisés pour sa fabrication. Élaborée en if massif, la combinaison de l'aubier au dos et du coeur au centre le rend plus solide. Sa forme transversale en D et sa très grande taille permettaient une grande allonge, et donc une grande portée, pouvant atteindre les 200 m. A l'époque médiévale, il était couramment tiré avec des puissances de 100 à 120 livres anglaises (45 à 54 kg) par des gens exercés dès leur plus jeune âge. Son usage était essentiellement guerrier et son but, un tir lointain d'attaque. Il était meurtrier à moins de 200 m sur une cotte de mailles et à 100 m sur une armure. Quant aux flèches, elles pouvaient mesurer jusqu'à 90 cm et pesaient entre 60 et 100 g. Les pointes forgées étaient conçues pour transpercer les armures. L'empennage est en plumes d'oie blanches. La corde est tressée en lin, chanvre ou soie pour les plus sophistiquées. L'arc en If L'arc en If présente cette particularité paradoxale d'être un arc simple, façonné dans un matériaux d'une seul pièce, et de se comporter comme un arc composite. En effet, l'if est mis en forme de telle sorte qu'il comprend une partie d'aubier (au dos) et une partie de coeur (cafe interne). L'aubier travaille en extension et le coeur en compression. Leurs propriétés se complètent et confèrent à cette arme des qualités balistiques bien supérieures aux arcs simples tirés d'autres essences. Arme de jet composées d'une verge de bois plus effilée aux extrémités, le milieu étant plus renflé, à chaque extrémité une encoche dans le bois pour fixer la corde ou le boyau, la longueur de l'arc variait avec l'archer il pouvait mesurer entre 1m50 et 1m90.
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